I.
Avant le premier Championnat du Monde.
A.
Antiquité.
Le
mot "gymnastique" provient du grec "gymnos" qui signifie "nu".
Il désigne donc l'ensemble des exercices physiques destiné à
assouplir et à développer le corps. Ce sport est l'un
des plus anciens existant, datant vraisemblablement de l'Antiquité.
B.
XIXème siècle.
En
1814, Per Henrik Ling, le fondateur de la gymnastique,
développe des exercices libres. Ce sont des exercices qui favorisent
le développement d'une gymnastique esthétique où
les étudiants expriment leurs sentiments et leurs émotions
au travers de mouvements corporels. Il
s'agit d'un sport pratiqué sans engin appelé "callisthénique".
Il offre une grande variété de disciplines puisqu'il :
- encourage le
développement physique, la coordination, l'auto-discipline
et l'esprit d'équipe
- développe
une appréciation de la musique et du rythme, la beauté
des lignes et la représentation passionnante sur une scène.
Cette
idée est ensuite reprise par Catherine E. Beecher, fondatrice
de l'Institut des Femmes de l'Ouest dans l'Ohio en 1837. Dans
le programme de gymnastique de Beecher, appelé "grâce
sans danse", de jeunes femmes s'exercent en musique.
En
1864, Dio Lewis développe des exercices qui vont au-delà
de ceux de Catherine Beecher. Ses exercices demandent une coordination
mains-yeux et utilisent des cerceaux en bois, des haltères légères
et des massues Indiennes. A l'époque, les massues Indiennes deviennent
le matériel favori. De nombreux ouvrages sont d'ailleurs écrits
sur cet engin.
C'est
le début de ce que l'on a appelé la "Gymnastique
Moderne".
En
même temps que se développe la gymnastique moderne, un mouvement pour
la danse naturelle se met en place avec Isadora Duncan, Rudolf Laban,
Mary Wigman. Isadora Duncan donne naissance à la danse libre.
Les techniques de danse moderne de cette danseuse permettent une meilleure
fusion entre la danse et les mouvements de la gymnastique. D'où
la nécessité de cours de danse classique pour assimiler
les techniques corporelles de GR.
La Fédération
Française de Gymnastique est fondée le 28 septembre 1873,
c'est le seul organisme français affilié à la Fédération Internationale
de Gymnastique et à l'Union Européenne de Gymnastique, créée le 27
mars 1982.
C.
XXème siècle.
La
Fédération Française de Gymnastique est baptisée
Union des Sociétés de Gymnastique de France (USGF) par le Président
fondateur, M. Eugène Paz. Elle est reconnue d'utilité publique
le 12 avril 1903. Mais l'USGF ne regroupe alors que des associations
masculines.
En
1906, le premier club athlétique Finlandais-Canadien "Yritys"
à Toronto est créé. Malgré la création
de ce club, le sport ne gagne pas beaucoup en popularité car
il est gardé principalement à l'intérieur de la
communauté Finlandaise.
En
France, le 21 avril 1912 est fondée l'Union Française des
Sociétés de Gymnastique Féminine.
En 1916,
apparaît en France la Fédération de Sociétés Féminines Françaises
de Gymnastique et des Sports, puis, le 12 octobre de la même année,
la Fédération Féminine Française de Gymnastique et d'Education Physique
(FFFGEP).
En 1920,
la jupette est la seule tenue autorisée pour pratiquer
la Gymnastique Moderne.
En
1929, l'école Medau est instaurée à
Berlin pour étudier le nouveau sport leader appelé "Gymnastique
Moderne". Ils étudient des exercices rythmiques et commencent
à introduire les engins comme le ballon, les massues, la corde
et les tambourins dans les exercices.
Medau
et Boda commencent à travailler avec des cerceaux et des
ballons en 1930. Idla suit en Estonie, de même que
Elsa Jalkanin en Finlande. Idla analyse les possibilités
d'utilisation du ballon avec le corps en regardant un match de basket
Américain. Sa mise au point, qui révolutionna la gymnastique,
consiste au développement naturel de la course, de la marche,
de balancements et de vagues du corps tout en utilisant le ballon comme
une aide. Il sent que le ballon est très important pour la locomotion
comme s'il ne permettait pas l'usage de mouvements ou d'attitudes artificiels.
Il n'étudie pas le cerceau car il pense qu'il n'y a aucun bénéfice
pour les mouvements du corps : il le voit uniquement comme quelque chose
utilisé pour faire des farces.
La
corde est utilisée pour la première fois par un groupe
Suédois vers 1930. Les gymnastes évoluent en short
court. Le cerceau devient populaire après la démonstration
aux Jeux Olympiques de 1936.
En
France, le 2 avril 1942, un arrêté proclame la fusion entre l'USGF
et la FFFGEP, sous l'appellation de Fédération Française de Gymnastique
(FFG). Cependant, après la libération, chaque organisme reprend
son indépendance, avant de se regrouper de nouveau, le 17 novembre
1945.
En
1945, la gymnastique moderne est acceptée comme un sport
par l'union soviétique. La gymnastique moderne russe insiste
beaucoup plus sur les techniques du corps incluant la flexibilité
du dos et les ballets classiques.
En
1948, la gymnastique moderne homme est développée
au Japon . Les associations de Gymnastique Japonaise proposent à
la fois de la gymnastique artistique et de la gymnastique moderne. L'organisation
de la gymnastique moderne se compose d'hommes et de femmes évoluant
séparément. La gymnastique moderne pour homme est formellement
organisée en 1948 par le Professeur Kiichiro Toyama.
Ils travaillent avec 4 engins (bâton, double anneau, massues et
corde).
En
1949, le premier Championnat National de Gymnastique Moderne
est organisé en Union Soviétique.
En
1950, la gymnastique moderne entre dans le programme d'étude
de l'Académie National de sport de la Bulgarie. Cette année
marque aussi l'apparition des justaucorps.
En
1951, le terme "Gymnastique Moderne" est officiellement
reconnu et la Fédération Mondiale de Gymnastique Moderne
est instaurée. La FIG impose les noms "Gymnastique
Rythmique et Moderne" en 1973, "Gymnastique
Rythmique et Sportive" en 1975, et "Gymnastique
Rythmique" en 1998.
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Evelyn
Koop à gauche
|
En
1951, Kalev Estonian, un club sportif avec de la gymnastique
moderne, naît en Ontario. Evelyn Koop, la mère de
la Gymnastique Moderne au Canada, décide en 1954 de changer
le nom du club qui devient Kalev Estienne afin que le club soit
plus accessible aux filles de toutes les nationalités. Evelyn
de 1951 à 1964, Ingrid Saar de 1951 à 1955, Malle Martin
de 1955 à 1964 et plus tard Reet Altosaar en 1965 donnent des
leçons de gymnastique moderne à l'Université de
Toronto.
En
1952, le premier Championnat National de Gymnastique Moderne
a lieu à Bourgas.
En
1954, la corde, le cerceau, le ballon et le ruban deviennent
les engins imposés. Au même moment, afin de standardiser
les mouvements techniques du corps, des règles pour des exercices
exécutés au sol sans engin sont déposées.
Ce
n'est qu'en 1956, à Melbourne, que les exercices d'ensemble deviennent
officiels, grâce à la proposition de Madame Villancher, Présidente
de la Commission technique féminine internationale de Gymnastique et
de la Fédération Française de Gymnastique.
II.
Premier Championnat du Monde et reconnaissance officielle par la FIG.
En 1961,
la première compétition Internationale est célébrée
entre les délégations Soviétiques, les Bulgares
et Tchécoslovaques. Cette année là, les Soviétiques
et les Bulgares dominent la compétition et continuent par la
suite à occuper la plus haute place internationalement.
Après la
2ème guerre mondiale, des méthodes de notations basées
sur des tables de degré de difficultés, établies
par Ernest Idla sont développées en Europe pour
créer un code de compétition pour la Gymnastique Moderne.
La FIG reconnaît officiellement la Gymnastique Moderne
comme un sport de compétition en 1962.
En 1963,
les premiers Championnats du Monde à Budapest (Hongrie)
ont lieu et 28 gymnastes proviennent de 10 pays Européens.
Les championnats du Monde ont ensuite lieu tous les deux ans dans
divers pays du monde entier. En 1963, la compétition
se compose de seulement deux épreuves, dont un main libre et
un avec engin. La corde, le cerceau et le ballon se font concurrence
dans ce championnat. Les massues et le ruban sont utilisés
plus tard. Ludmilla Szavinkova (URSS) décroche la médaille
d'Or.
En 1963,
la Fédération Bulgare de Gymnastique est créée.
Certaines personnes caractérisent la Gymnastique Moderne Bulgare
comme beaucoup plus expressive.
C'est Hana
Micechova (Tchèque) qui remporte la médaille d'Or
au Championnat du Monde à Prague en 1965.
En 1967,
les ensembles sont inclus au 3ème Championnat du monde réalisé
à Kopenhagen, Danemark. La médaille d'Or est décernée
à l'URSS. Les individuelles doivent exécuter
deux enchaînements avec engin (corde ou cerceau) et un main
libre. Au cours de ce Championnat du Monde, le légendaire entraîneur
national de l'ensemble Bulgare, Julieta Shishmanova, crée
sa réputation avec son esprit innovant, l'ère des "filles
en Or" commence avec des gymnastes comme Maria Guigova.
En
1967, la France participe pour la première fois
aux Championnats du Monde. 3 gymnastes la représentent : Anne-Marie
Estivin (25ème/39), Josette Pinon (31ème/39)
et Anne-Marie Raynaud (36ème/39).
En 1968,
Evelyn Koop forme le premier ensemble National Canadien et
est élue comme entraîneur.
Pour la première
fois des Championnats de France ont lieu à Paris en
1968. La médaille d'or est décernée à
Anne-Marie Estivin.
En 1969,
aux Championnats du monde, la gymnastique moderne a évolué
en incluant 3 enchaînements avec engin (cerceau, ballon et corde)
et un main libre. Neshka Robeva de Bulgarie, qui devînt
un des entraîneurs les plus connus, gagne une médaille
d'argent à ce championnat.
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Neshka
Robeva
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Lors
de ces Championnats du Monde, 3 gymnastes représentent la France:
Anne-Marie Estivin (38ème/39), Josette Pinon (34ème/39)
et Marceline Mouren qui est Championne de France de 1969 à
1970 (41ème/44).
En 1971,
aux Championnats du Monde à Havane, Cuba, la GR a évolué
avec une compétition composée d'enchaînements
avec 4 engins (le ruban est imposé à la place du main
libre) et la création d'une finale par engin à partir des résultats
du concours général individuel et d'un concours par équipe
comprenant 2 engins différents. C'est la première fois que
sont représentés l'Asie (Japon et Corée
du Nord), l'Amérique du Nord (Canada), l'Amérique
du Sud (Mexique) et l'Amérique Centrale (Cuba).
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Mari
Vahi
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En 1971,
c'est la première fois que le Canada participe aux Championnats
du Monde (Cuba) avec Evelyn Koop comme entraîneur national et
la gymnaste
Mari Vahi. Le Canada se place 8ème sur 15 pays.
Au Championnat
de France de 1971, c'est Evelyne Lhospied qui est Championne
de France.
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Lori
Fung
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Madonna
Gimotea
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Liliana Dimitrova
vient au Canada entraîner à Kalev à partir de
1972. Elle créa par la suite l'Arabesque Club et devint l'un
des plus grands entraîneurs. Elle a entraîné des
championnes canadiennes comme Lori Fung, Mary Fuzesi,
Madonna Gimotea et d'autres.
Le
tournoi International de Gymnastique Rythmique de Corbeil-Essonne
est créé en avril 1972 et validé en 1973
par la FFG. Ce tournoi International est devenu, au fil des années,
le rendez-vous incontournable des meilleurs gymnastes mondiales.
En 1973,
aux Championnats du Monde à Rotterdam, a lieu la première entrée
des massues en compétition internationale à la place
de la corde. C'est le commencement de la sélection de quatre
engins sur cinq. La France participe pour la première
fois aux championnats du monde en ensemble et se classe onzième. 3
gymnastes françaises participent à ces championnats
: Patricia Vanauld qui est Championne de France de 1972 à
1973 (33ème/63), Catherine Bucheton (37ème/63),
Josette Bellanger (41ème/63).
En 1973,
les USA envoient leur première délégation
aux Championnats du Monde de GR.
Josette Bellanger
et Patricia Vanauld sont promues Championne de France lors
des Championnats de France, respectivement en 1974 et en 1975.
En 1975 est
définie l'appellation "Gymnastique Rythmique et Sportive"
(GRS) et les imposés sont arrêtés.
En 1976,
les premiers Championnats d'Europe ont lieu à Madrid. Pour
la France, participation de Marielle Decarpigny (31ème/40)
et Catherine Feraud qui est Championne de France de 1976 à
1979 (23ème/40).
De 1980 à
1981, Martine Vital est Championne de France.
L'ensemble Bulgare
reçoit deux médailles d'Or, une au Championnat d'Europe
en 1980 à Amsterdam et l'autre aux Championnats du Monde
en 1981 à Munich. L'une des gymnastes constituant ce groupe
était Diana Tabakova qui est l'actuel entraîneur
de Thiais.
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Anelia
Ralenkova
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En 1982,
la première note 10/10 est décernée à
Anelia Ralenkova pour son enchaînement au cerceau au
Championnat d'Europe. 3 gymnastes concourrent pour la France : Christel
Roger (52ème/60), Isabelle Andre (56ème/60)
et Benedicte Augst qui est Championne de France de 1982 à
1983 (57ème/60). La France se classe 10ème lors de ces
Championnats d'Europe.
C'est la retransmission
des XIe championnats du monde qui eurent lieu en France (Strasbourg)
en novembre 1983 qui fit réellement découvrir à la majorité
du public français une activité spectaculaire, médiatique : la GRS.
Ce fut la découverte pour certains, la confirmation pour d'autres,
que la GRS ne pouvait exclure de sa dimension sportive une valeur
artistique réelle.
3 gymnastes participent
à ces Championnats du Monde pour représenter la France
: Benedicte Augst (31ème/92), Christel Roger
(50ème/92) et Valerie Bonvoisin (59ème/60). La
France se classe 9ème en ensemble lors de ces Championnats
du Monde.
En 1983,
pour la première fois des notes de 10/10 sont décernées
aux Championnats du Monde. Plusieurs gymnastes sont concernées
: Dilana Georgieva, Galina Beloglazova, Lilia Ignatova,
Anelia Ralenkova et Dalia Kutkaite.
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Dilana
Georgieva
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Galina
Beloglazova
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Lilia
Ignatova
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Dalia
Kutkaite
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III.
La gymnastique rythmique comme sport Olympique.
En 1984,
la GRS individuelle est introduite comme une discipline Olympique
aux Jeux Olympiques de los Angelès. La médaille d'or
est gagnée par Lori Fung pour le Canada. Les engins
exécutés sont le cerceau, le ballon, les massues et
le ruban. Bénédicte Augst concourre pour la France
lors de ces premiers Jeux Olympiques.
De 1984 à
1987, Annette Walle est promue Championne de France et
est classée 26ème/62 au Championnat d'Europe de 1984.
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Bianka
Panova
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En 1987,
Bianka Panova de Bulgarie entre dans le Livre des Records pour
avoir réalisé des enchaînements parfaits avec
une note de 10/10 partout (8 enchaînements en tout) et gagne
5 médailles d'or aux Championnats du Monde de Varna, Bulgarie.
Cette même
année, Stéphanie Cottel (Championne de France
1987, 1988 et 1990) est entrée en scène et s'est classée
24ème/35 aux Jeux Olympiques de 1988.
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Marina
Lobatch
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En 1988,
il y eut la première note de 10/10 aux Jeux Olympiques de Seoul,
Corée. Marina Lobatch de l'USSR totalisa une note de
60 points et s'empare de la médaille d'Or.
En 1989,
Christelle Sahuc (Championne de France de 1991 à 1992)
participe au Championnat d'Europe Junior et se classe 9ème/26
et 19ème/42 aux Jeux Olympiques de 1992. La même
année, Eva Sérano entre dans le circuit et se
classe 50ème/78 au Championnat d'Europe et 26èm/36 aux
Championnats du Monde.
De 1989 à
1992, les tissus de couleur chair ne sont pas autorisés
pour les justaucorps. Les couleurs fluorescentes, l'argent et l'or
ne sont pas permis. Les difficultés sont classées suivant
des moyennes ou des supérieures. En 1989, la FIG autorise
l'accompagnement musical avec un maximum de 2 instruments et donne
ainsi un nouvel essor à la discipline.
En 1991,
au Championnat d'Allemagne, les juges pénalisent Silke Neumann
d'Allemagne de 0,20 point pour sa corpulence.
En 1992,
le concours par équipe est inscrit au programme des JO de Barcelone.
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Maria
Petrova
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En 1993,
Maria Petrova commence son règne comme reine de la GRS
en gagnant la médaille d'or individuelle aux Championnats du
Monde trois ans de suite. Son entraîneur Neshka Robeva
est l'une des personnes clés qui façonna la GRS Bulgare.
Entre 1994
et 1996, les académiques sont autorisés ainsi que
les matières brillantes sur les engins et les justaucorps.
Les musiques composées de plusieurs instruments sont maintenant
autorisées pour les enchaînements et les cassettes sont
devenus le choix naturel.
En
1996, les ensembles sont introduits comme une discipline
Olympique aux Jeux Olympiques d'Atlanta. Ils sont réduits de six à
cinq gymnastes. La médaille d'or est gagnée par l'ensemble
Espagnol. Les engins de ces ensembles sont pour le premier enchaînement
5 cerceaux et pour le deuxième 3 ballons et 2 rubans. La France
se classe 4ème.
En 1996,
la notation aux Jeux Olympiques a changé. Le score maximal
pouvant être obtenu est de 40 points et non de 60.
L'année
1996 marque la dernière année de la présence
à la fois des individuelles et des groupes aux Championnats
du Monde. A partir de 1997, les individuelles concourrent aux
Championnats du Monde les années impairs et les ensembles concourrent
les années pairs.
De 1997 à
2000, le code de pointage change pour accentuer plus sur les techniques
du corps. L'exécution compte à présent pour 50%
du score total (30% avant). Les acrobaties comme les souplesses avant
ou la roue sont autorisées. Les enchaînements sont notés
sur 20 points. L'or, l'argent sont permis sur les justaucorps.
En 1998,
la FIG décide de changer le nom du sport et de nommer ainsi
la Gymnastique Rythmique et Sportive, Gymnastique Rythmique.
La GR est à présent appelée officiellement Gymnastique
Générale. Cependant, certaines personnes préfèrent
utiliser le nom de GR.
En 1998,
le comité exécutif de la FIG instaure des directives
révolutionnaires pour suivre la préparation du nouveau
code de pointage de toutes les disciplines FIG qui sera effectif le
1er Janvier 2001.
En 1999,
après deux ans de notation sur 20, la FIG décide de
revenir à une méthode de notation sur 10 en divisant
le score total par deux.
En 2000,
après le petit scandale sur le jugement au Championnat d'Europe
à Saragosse, la FIG sanctionne les juges coupables : Irina
Derjugina (UKR), Natalja Stepanowa (BLR), Gabriele Stummer (AUT),
Galina Marjina (LAT), Ursula Sohlenkamp (GER) et Natalja Lashtsinkaja
(RUS). La pénalité a été donnée
après un accord lors de l'analyse de la cassette vidéo.
Lors de cette évaluation, il a été mentionné
clairement que ces juges ont discriminé la gymnaste Elena
Vitrichenko (UKR), en comparaison aux notes données aux
autres gymnastes. Madame Abruzzini (président du comité
technique) veut une pénalité plus sévère
comme une suspension à vie pour les juges impliqués.
A la fin, les 6 juges coupables sont finalement suspendus pour un
an.
IV.
L'ère du changement.
En
2001, comme chaque fois après les Jeux Olympiques, le
code de pointage est ajusté pour remettre à jour les
éléments pour la compétition. Cependant, c'est
probablement l'un des changements les plus significatifs du code pour
ce sport: autorisation de jupette, ajout d'éléments
en valeur artistique dénombrables et définition d'un
procédé d'identification d'éléments originaux.
La FIG reconnaît aussi l'avancée technologique en acceptant
les CD comme moyen d'enregistrement des musiques en plus des cassettes
traditionnelles.
Deux gymnastes Russes sont positives lors du contrôle de dopage
aux Jeux de Goodwill à Brisbane en Septembre 2001.
En
2002, la Commission demande que le comité d'organisation
des Jeux de Goodwill annule les résultats d'Alina Kabaeva
et Irina Tchachina. La FIG annule aussi par la suite les résultats
obtenus par ces gymnastes aux Championnats du Monde de Gymnastique
Rythmique à Madrid. Tamara YEROFEEVA (UKR) est déclarée
championne pour 2001.